𝗟𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗣𝗵𝗶𝗹𝗼𝘀𝗼𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 « 𝗩𝗮 𝗮𝘂 𝗯𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝘀 𝗿𝗲̂𝘃𝗲𝘀 » d’Antoine Filissiadis
« Va au bout de tes rêves » d’Antoine Filissiadis
chapitre 14
Quel est votre relation avec la dualité Vie/ Mort ?
Je vous partage un texte philosophique, et pourquoi pas de lire ce roman dans sont entièreté
NB: sachez que j'ai modifié le prénom qui normalement est Antoine pour l'auteur, j'ai voulu m’imprégner ce texte avec mon propre prénom, peut-être et comme travail d'introspection (envers soi) Vous pouvez le lire avec votre propre prénom, ce n'est qu'une idée !
Eddy
Eddy, les hommes m’ont inventé, car l’immortalité leur faisait peur. Ensuite, ils se sont détournés de moi. Ils ont modifié ma signification : je suis celui qui prend la vie.
C’est faux Eddy, je ne l’ôte pas, au contraire, je la distribue. Le fait de limiter la vie lui donne de la valeur ! C’est tellement évident !
Je suis celui qui a posé des balises à l’infini. Grâce à moi, il y a un fini. Que feriez-vous de l’immortalité ?
Plus rien n’aurait de sens. Rien n’est plus ennuyeux que quelque chose qui n’a pas de fin. Même cet amour que vous recherchez désespérément perdrait sa raison d’être.
Aimer ? Pourquoi faire ?
Vous seriez éternels…
La vie sans la mort s’appellerait autrement. Mais cette vérité indéniable, les hommes la refusent.
Et vous, Eddy, vous êtes le premier à vous en servir positivement, pour déclencher l’action chez ceux qui vous le demandent !
« Et si un jour vous avez une décision très importante à prendre et que vous hésitez, imaginez que la mort se tient à vos côté… Tournez-vous vers elle et demandez-lui conseil – un jour, vous chuchotera-t-elle à l’oreille, je t’embrasserai. Tu sauras jamais quel sera le jour ! Mais quand mes lèvres te toucheront, tu ne pourras plus rien entreprendre, tout s’arrêtera pour toi. T’ai-je embrassé ? Non ? Et tu hésites encore ? »
Vous ne pouvez pas savoir le choc que cela m’a fait ! Un vivant me considère comme un guide ? Moi, la Mort !
Vous cherchiez de l’aide, je suis venu Eddy.
En venant à votre aide, je suis aussi venu à la mienne. Je suis sorti de l’ombre pour communiquer avec les hommes* !
* les humains
Vous accepterez avec difficulté ce que je viens de vous révéler, car malgré vos qualités, vous, n’en êtes pas moins homme, doté d’un raisonnement rationnel. Vous allez sûrement vous mettre à ma recherche, vous aurez besoin de vérifier, de comprendre, de trouver des preuves de mon existence, de croire que vous n’avez pas rêvé. Non, Eddy, vous n’avez pas rêvé ! Ais vous aurez beau me chercher, vous ne me trouverez pas…
Votre façon d’appréhender la vie ne s’est-elle pas visiblement modifiée ? Pensez-vous vraiment avoir fait ce chemin tout seul ?
Je voudrais d’abord signaler que ce n’est pas de moi, la Mort, que les hommes ont peur, mais de la vie ! Vous ne pouvez imaginer combien vous êtes nombreux à vous terrer par peur de prendre un risque ! Le plus grand risque dans la vie, c’est de ne pas en prendre !
M’entendez-vous, les hommes ? Vous qui vous êtes calfeutrés dans un monde stérilisé, sécurisé, où chaque initiative est prudemment évaluée, jaugée, calculée, où la retraite est négociée âprement dès le premier emploi avec un plan de carrière à la clé, un monde où mon intervention elle-même est planifiée. Comme je vous plains ! Et en même temps, comme je vous aime !
Rare sont les hommes* qui plaisantent en me voyant arriver. Ceux-là, constamment dans l’action, ont brûle leur vie par les deux bouts… Ils ont fait les quatre cent coups. Ils ont tout vu, tout expérimenté, tout désiré, épuisé le hasard.
* les humains
Quand à vous Eddy, vous avez eu le privilège extraordinaire d’avoir la Mort comme guide ! Auriez-vous pu imaginer meilleur maître ?
Quel autre professeur, éducateur, sage ou gourou aurait pu vous accompagner dans votre quête spirituelle, alors que ceux-là mêmes tremblent quand ils m’aperçoivent tout au bout du chemin ?
Mes conseils sont fiables, il viennent de quelqu’un qui connaît bien la destinée ! Je ne parle pas en charabia, je ne fais pas de théories. Je vous parle d’expérience.
Depuis quelques années, l’espèce humaine vit dans sa tête. C’est à dire qu’elle oublie son côté animal, ce qu’il y a de meilleur en elle. Elles est devenue une choses pesante : un cerveau !
Alors elle s’interroge et ne se rend pas compte que ce sont les questions qui justement la rendent malheureuse.
L’humain veut savoir d’où il vient, et où il va. Il veut se trouver une raison de vivre, comme vous. Eddy. Il en oublie de vivre !
Quel est le sens de la vie ?
Face aux incertitudes du destin, vous les hommes, avez inventé les compagnies d’assurances. Vivre sans dangers et pourquoi pas sans la mort…
Je ne connais pas l’avenir Eddy, cela ne relève pas de ma compétence. Je vous connais un peu et je ne suis pas sûr que vous soyez définitivement débarrassé de votre obsession ?
Pour se débarrasser d’un désir, il faut l’avoir réalisé « On ne peut pas se débarrasser de quelque chose que l’on a pas Eddy ! »
Je soupçonne que derrière vos envies, derrière toutes vos bonnes intentions se camoufle subtilement le besoin de reconnaissance. Savez-vous que le plus tenace des désirs est l’envie de pouvoir ? De Gloire ? De puissance ? De Triomphe ?
C’est alors que vous serez confronté à l’épreuve la plus terrible de toutes : l’ultime combat contre votre image. On l’appelle aussi l’égo. Vous en avez certainement entendu parler ? Il est fort, retors, malin, astucieux, d’un orgueil démesuré. Vous croyez le supprimer et c’est lui qui vous supprime, sans que vous puissiez voir le coup arriver.
Et si certains (lecteurs) y voient des significations extravagantes chargées de sens occultes, d’initiations dangereuses, gardez la tête froide. Cela aussi fait partie du jeu !
Toutes les passions, les clameurs, vous confirmeront que vous êtes bien en vie, que vous existez Eddy, puisque le monde parle de vous !
Plus tard, avec l’éloignement, du bon sens, et le calme revenu, vous trouverez la paix intérieure.
Comme nous en avons parlé, pour pénétrer la lumière, il faut traverser les ténèbres, se lancer dans la bataille et affronter la vie ! Il n’y a pas de raccourci, mon ami. Pour aller jusqu’au bout de ses rêves, il faut faire le voyage, c’est le prix à payer !
Les années passées à essayer, à chercher, à douter…
Tout cela n’est pas perdu Eddy !
Ne vous prenez jamais au sérieux, et si un jour, Eddy, que votre vie devienne lourde, grave, pénible, et que vous ne sachiez plus quelle décision prendre, pensez à moi, comme vous l’avez déjà fait tant de fois, et demandez-moi mon avis : « je vous dirais d’aller où votre rêve vous porte ! Il n’y a pas de bonnes ni de mauvaises décisions face à la mort !
Essayez-les toutes ! Et si elles ne devaient plus vous amuser, eh bien ! Félicitez-vous de les avoir essayées car un jour, vous n’aurez plus l’occasion d’essayer quoi que ce soit Eddy ! Vous n’aurez plus la possibilité de prendre ce que vous appelez de mauvaises décisions !
Vous le savez, les hommes ne suivent pas les conseils des autres ! C’est une particularité humaines que de comprendre en faisant sa propre expérience, et d’en tirer ou non des leçons. Je vous ai suggéré plusieurs routes, à vous de les essayer et d’adopter celle qui vous amuse le plus.
Avez-vous remarqué que le mot « AMUSER » revient souvent dans ma bouche ? C’est un mot suspect. Peu d’hommes m’ont révélé, au moment final, qu’ils se sont bien amusés. La majorité se figurent que la vie est dure, fatigante et ennuyeuse.
Vous ne me croyez pas ? Demandez autour de vous…
Il n’y a que moi, la Mort, à être juste ! Je ne fais pas de distinctions entre le bien et le mal. Je ne connais pas la morale et ne fais pas de différence entre les uns et les autres, tous ont droit à la même sollicitude de ma part. Vous voulez de la justice ? Vous en aurez un jour, je vous le garantis. Au cimetière, il n’y a pas un défunt qui soit plus ou moins mort. Ils le sont tous pareillement. D’ailleurs, personne ne proteste, aucune plainte !
Une chose qui m’étonne encore :
Que faites-vous du temps qui vous est imparti ?
Textes : Antoine Filissiadis
*Modifié par Eddy Vonck
"Lorsque la connaissance de soi deviendra la connaissance de tous, un ébranlement secouera le monde. Il n'y a peut-être pas d'acte plus révolutionnaire."
Jean Tellez
Le sujet est vaste, je vous invite si vous avez lu cet article, jusqu'au bout, de débattre et de commenter ci-dessous, merci !
Eddy Vonck
Rédacteur bénévole de Psycho'Logiques



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